Une réglementation peut bouleverser tout un projet en un clin d’œil. Depuis janvier 2024, l’obligation de visa pour le Kenya ne s’applique plus aux ressortissants de certains pays africains, mais demeure en vigueur pour la majorité des voyageurs internationaux. Les exemptions sont limitées et la procédure d’obtention du visa se déroule désormais exclusivement en ligne, sans possibilité de délivrance à l’arrivée.Des justificatifs précis sont exigés, incluant passeport, réservation d’hébergement et billet de retour. Les délais de traitement varient selon la période et la nationalité du demandeur. L’absence de visa en règle entraîne un refus d’entrée immédiat sur le territoire kényan.
Qui a besoin d’un visa pour voyager au Kenya ?
Depuis le 1er janvier 2024, le visa classique pour le Kenya a disparu. Désormais, chaque voyageur, qu’il soit touriste, homme d’affaires ou en famille, doit demander une AVE (Autorisation de Voyage Electronique) avant son départ. Français, Belges, Suisses : personne n’échappe à cette formalité, adultes comme enfants.
Le régime particulier pour les moins de 16 ans a été supprimé. Plus question de faire voyager les plus jeunes sur le visa des parents : chaque passager doit obtenir sa propre autorisation électronique avant d’embarquer. Seuls quelques ressortissants africains échappent à cette obligation ; pour la majorité des Européens, pas d’exception.
Voici les obligations à connaître pour préparer un séjour au Kenya :
- Tous les voyageurs doivent compléter la demande d’AVE avant de quitter leur pays, qu’ils partent seuls, en famille ou en groupe.
- Chaque enfant mineur doit remplir la même procédure, y compris pour un simple transit. La démarche est payante quel que soit l’âge.
- Le visa délivré à l’arrivée n’existe plus : la présentation de l’AVE est systématiquement exigée à l’embarquement.
Impossible de contourner la procédure : ni l’ambassade du Kenya à Paris ni celle de Bruxelles ne délivrent plus de visa traditionnel. Tout passe par la plateforme électronique officielle. Louper cette étape, c’est s’exposer à un refus d’embarquement et rater tout simplement le voyage.
Panorama des différents types de visas kényans et leurs spécificités
Pendant des années, le eVisa a fait office de sésame pour entrer au Kenya. Cette époque est révolue : aujourd’hui, l’AVE (Autorisation de Voyage Electronique) prend le relais et concerne tous les séjours touristiques, professionnels ou familiaux de courte durée. Sa validité court sur 90 jours et peut être renouvelée une fois sur place.
Pour celles et ceux qui envisagent de dépasser les frontières, le East African Tourist Visa s’avère particulièrement souple. Il autorise la circulation entre le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda pendant 90 jours, à condition de démarrer le périple du côté kényan. Ce visa vise les voyageurs qui veulent s’immerger dans la région, sans multiplier les formalités.
Voyager pour motif professionnel impose, lui, des règles spécifiques : le visa de travail s’obtient sur présentation d’une promesse d’embauche émise par une organisation kényane, et les bénévoles rémunérés doivent, eux aussi, demander un titre approprié. Toute activité non déclarée peut valoir de vrais ennuis sur le plan administratif et des sanctions. Pour le visa étudiant, une preuve d’inscription dans un établissement local est réclamée.
Voici les grandes catégories de visa à considérer selon la nature du séjour :
- AVE : pour le tourisme classique, les affaires ou le simple transit jusqu’à 90 jours.
- East African Tourist Visa : pour circuler entre le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda avec une entrée initiale au Kenya.
- Visa de travail : à solliciter dès qu’une activité professionnelle, même temporaire ou associative, est prévue.
- Visa d’étudiant : réservé aux personnes inscrites dans un établissement d’enseignement kényan.
Choisir le titre de séjour qui correspond exactement à ses projets permet d’éviter les blocages à l’arrivée. Faute de visa adapté, la situation du voyageur est d’emblée considérée comme irrégulière.
Quels documents préparer et quelles démarches suivre pour obtenir son visa ?
Prévoir les documents demandés en amont sera le meilleur atout pour obtenir son visa pour le Kenya rapidement. Le passeport doit afficher une validité d’au moins six mois à la date d’arrivée, avec deux pages libres pour le tampon. Cette condition s’applique à tout le monde, sans dérogation.
D’autres justificatifs sont à réunir : une photo d’identité récente, un billet d’avion aller-retour, ainsi qu’une preuve d’hébergement (réservation d’hôtel ou lettre d’accueil d’un résident kényan). Ces pièces sont à numériser pour être jointes lors de la demande en ligne – le Kenya surveille ainsi attentivement les conditions d’entrée et de sortie.
La demande AVE impose une grande rigueur : formulaire à compléter précisément, documents à joindre soigneusement, paiement de 35 dollars par carte bancaire pour valider la démarche. En règle générale, l’accord arrive sous trois jours ouvrés lorsque le dossier est complet.
À l’arrivée, AVE imprimée à présenter, passeport et justificatifs en main : le contrôle ne tolère aucun document manquant. Les séjours professionnels ou étudiants nécessitent parfois des éléments supplémentaires comme une lettre d’embauche, un certificat de scolarité ou une attestation délivrée par un organisme local.
Demande en ligne : simplicité, rapidité et conseils pour réussir votre e-visa
La demande de visa pour le Kenya se concentre désormais sur la procédure numérique. Fini le temps où il fallait faire la queue à l’ambassade. Le formulaire est accessible directement sur la plateforme officielle, pour tous : voyageurs seuls, en famille, ou déplacement professionnel.
Pour déclencher le traitement du dossier, il faut joindre chaque justificatif demandé : passeport, photo, billets et attestation d’hébergement. Aucun détail ne doit être négligé : une simple omission peut rallonger le temps de réponse, et chaque champ du formulaire requiert une attention particulière. Le paiement se fait en ligne, au tarif fixe de 35 dollars, sans distinction d’âge ou de nationalité.
En général, le délai d’obtention de l’AVE ne dépasse pas trois jours ouvrés, si le dossier est complet et sans erreur. Pour ceux qui souhaitent un accompagnement dans la procédure ou qui se trouvent dans une situation inhabituelle (voyage d’affaires, séjour longue durée…), certaines agences spécialisées proposent un service de vérification et dépôt de dossier, moyennant des frais supplémentaires. Ce recours reste optionnel.
À l’arrivée, la présentation de l’AVE imprimée, du passeport et de l’ensemble des justificatifs garantit un passage fluide au contrôle. Ce virage numérique du système de visa kényan implique moins d’attente, plus d’efficacité, et permet d’aborder son voyage l’esprit tranquille.
Il ne reste ensuite qu’à anticiper chaque étape : rassembler ses documents, vérifier toutes les informations, et prendre le départ sans l’ombre d’un doute. Du formulaire à la frontière, la route vers le Kenya tient désormais en un seul engagement : préparer sérieusement chaque démarche.


