Quels pays font partie de l’Europe ?

L’Europe est l’un des sept continents que compte le globe. Elle représente environ 2% de la surface de la Terre avec une superficie totale de 10 180 000 km². Bien qu’elle soit une destination assez visitée, peu de gens connaissent les pays qui en font partie. Les principaux pays d’Europe, tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France et l’Italie, sont bien connus ; cependant, l’Europe compte de nombreux pays moins connus qui ont beaucoup à offrir. Découvrez ici tous les pays qui font partie de l’Europe.

L’Europe compte 50 pays

Pendant de nombreuses années, l’Europe a été divisée, non seulement par des frontières mais aussi historiquement, culturellement, géographiquement et économiquement. Géographiquement, l’Europe est divisée en pays. Aujourd’hui, elle compte 50 pays regroupés en fonction de leurs régions et sous-régions géographiques : Nord, Sud, Est et Ouest. Certains des pays de ces régions sont des pays indépendants avec peu ou pas de reconnaissance internationale. De plus, il existe plusieurs dépendances et territoires similaires avec une large autonomie. L’Europe partage également certains de ses pays avec l’Asie. Ces derniers sont appelés « pays transcontinentaux ».

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Les pays d’Europe du Nord

L’Europe du Nord est composée de 10 pays couvrant toute la partie nord du continent. Les pays que comporte cette région du continent sont : Le Royaume-Uni, l’Estonie, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie. On y compte également la Norvège, la Suède et le Danemark. Pour désigner ce groupe de 3 pays, on utilise le terme « pays scandinaves ».

Les pays d’Europe du Sud

L’Europe du Sud est composée de 17 pays qui couvrent toute la zone Sud du continent. On y retrouve : l’Albanie, l’Andorre, la Bosnie Herzégovine, la Croatie, Chypre, la Grèce, l’Italie, Malte, Monténégro, la Macédoine, le Portugal, Saint Marin, la Serbie, la Slovénie, l’Espagne, la Turquie, la Cité du Vatican.

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Les pays d’Europe de l’Est

L’Europe de l’Est est composée de 9 pays couvrant également la partie orientale du continent. Il s’agit de : la Biélorussie, la Bulgarie, la République tchèque, la Hongrie, la Moldavie, la Pologne, la Roumanie, la Russie et l’Ukraine.

Les pays d’Europe occidentale

Cette région du continent regroupe : L’Autriche, la Belgique, la France, l’Allemagne, Liechtenstein. On y retrouve également le Luxembourg, la Monaco, les Pays-Bas et la Suisse.

Les Pays transcontinentaux et les pays de facto en Europe

Cette catégorie de pays compte l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et le Kazakhstan. Ce sont des pays de l’Europe qui partagent leurs frontières avec l’Asie. En dehors de ces pays, il existe des pays indépendants mais dont la liberté n’est pas reconnue à l’échelle mondiale. Ces derniers sont appelés les pays de facto. Ils sont au nombre de 8 : Abkhazie, Artsakh, Donetsk, Kosovo, Lougansk, Chypre du Nord, Ossétie du Sud, Transnistrie.

Différence entre les pays nordiques et pays scandinaves

Les pays nordiques font partie de la région culturelle et géographique de l’Europe du Nord. Par conséquent, ils ont un mode de vie, une histoire, une religion et une structure sociale similaires. Cependant, l’identité nordique est dû à son hétérogénéité linguistique avec trois communautés linguistiques indépendantes.

Les pays scandinaves sont généralement le Danemark, la Norvège, la Suède ou la péninsule scandinave. La Scandinavie est parfois utilisée comme synonyme pour désigner les pays scandinaves en dehors de la région nordique. Les territoires qui ne font pas partie de la Scandinavie sont l’île Bouvet, le Groenland, Jan Mayen et le Svalbard.

Les langues parlées en Europe

L’Europe est un continent sur lequel il existe environ 225 langues européennes indigènes. Ces langues européennes peuvent être classées en plusieurs catégories.

Les langues germaniques : l’allemand, le néerlandais, le bavarois, le suédois, le danois, le norvégien, le flamand et l’afrikaans.

Les Langues slaves : le russe, l’ukrainien, le polonais, le biélorusse, le tchèque, le bulgare, le croate, le serbe, le slovaque, etc.

Les langues baltes : le lituanien et le letton.

Langues celtiques : le gallois, le cornique, le gaélique et le breton.

L’UE compte 24 langues officielles : l’allemand, l’anglais, le bulgare, le danois, l’espagnol, l’estonien, le finnois, le français, le hongrois, l’irlandais, l’italien, le letton, le lituanien, le maltais, le néerlandais, le polonais, le portugais, le roumain, le slovaque, le slovène, le suédois et le tchèque. Les autres langues parlées en Europe sont l’albanais, l’arménien, le basque, le turc, le grec, etc.

Les pays candidats à l’Union européenne

L’Union européenne est une communauté politique et économique qui regroupe 27 pays européens. Il existe plusieurs autres pays candidats à l’adhésion à l’UE. Parmi ces derniers, on peut citer :

La Turquie : Depuis plus de cinquante ans, la Turquie est l’un des principaux candidats à l’adhésion à l’Union européenne. Toutefois, les négociations sont souvent difficiles en raison d’un certain nombre de problèmes politiques et économiques.

Les Balkans occidentaux : L’Albanie, le Monténégro, la Serbie et la Macédoine du Nord ont tous déposé leur demande d’adhésion à l’Union européenne depuis déjà plusieurs années maintenant.

Islamabad : Les relations entre le Pakistan et l’Union européenne se sont renforcées au cours des dernières années grâce notamment aux accords commerciaux bilatéraux signés entre eux deux.

Pensez à bien souligner que pour qu’un pays puisse rejoindre officiellement l’UE, il doit remplir certains critères tels que la stabilité institutionnelle, la démocratie ainsi que le respect des droits fondamentaux de ses citoyens. De même, l’économie du nouveau venu doit être suffisamment solide pour être en mesure d’intervenir dans les échanges commerciaux avec les autres membres de l’Union européenne.

Notez bien que cet article ne prend pas position quant aux adhésions potentielles ou futures des pays mentionnés.

Les enjeux politiques et économiques de l’élargissement de l’Europe

L’élargissement de l’Union européenne suscite souvent des débats passionnés, tant sur le plan politique que sur le plan économique. Effectivement, il soulève plusieurs questions importantes concernant la stabilité et la croissance économiques ainsi que les relations entre les différents pays membres.

D’un point de vue politique, certains craignent que l’élargissement ne fragilise l’intégration déjà acquise au sein de l’Union européenne. Cela se manifeste notamment par une certaine appréhension envers les nouveaux membres qui pourraient avoir des politiques différentes ou diverger davantage avec celles du reste des pays membres.

D’un point de vue économique, certains estiment que l’élargissement pourrait affaiblir les avantages acquis par bon nombre d’États membres (surtout ceux situés à proximité immédiate des nouveaux venus). Ils redoutent une concurrence trop forte sur leurs marchés intérieurs et souhaiteraient renforcer leur position face aux nouveaux entrants afin d’éviter une compétition exacerbée qui risquerait d’affecter négativement leur économie.

Il convient toutefois de préciser qu’en dépit des craintes exprimées ci-dessus, nombreux sont ceux qui voient dans cette démarche un moyen essentiel pour assurer la paix et la prospérité en Europe. L’exemple même est celui du programme « Politique Européenne de Voisinage », visant à rapprocher non seulement ses voisins immédiats mais aussi tous ces États éloignés qui pourraient aussi être susceptibles d’adhérer à l’Union européenne.

En somme, l’élargissement de l’Union européenne, bien que soulevant des questions politiques et économiques importantes, apparaît comme un enjeu majeur pour assurer la stabilité et le développement économique et social de tous les pays membres. Il exige toutefois une certaine vigilance pour garantir que les nouveaux entrants respectent les normes communautaires et renforcent ainsi leur intégration dans ce cadre supranational. Notez bien que cet article ne prend pas position quant aux adhésions potentielles ou futures des pays mentionnés.

Les pays européens hors Union européenne

En plus des pays membres de l’Union européenne, il existe aussi plusieurs pays en Europe qui ne font pas partie de cette organisation. Certains d’entre eux entretiennent toutefois une relation étroite avec l’Union européenne, tandis que d’autres se tiennent à distance.

Le Royaume-Uni :
Le Brexit a été effectif depuis le 31 janvier 2020 et a vu le Royaume-Uni quitter officiellement l’Union européenne après une longue série de négociations. Le Royaume-Uni est désormais un État tiers pour l’UE mais continue néanmoins d’avoir des relations économiques et politiques importantes avec les pays membres.

La Suisse :
La Suisse est un autre exemple de pays qui n’appartient pas à l’Union européenne mais qui a établi des liens étroits avec elle. Elle participe au marché unique dans certains secteurs grâce aux accords bilatéraux conclus entre les deux parties. La question sur laquelle les négociateurs butent souvent est celle du libre mouvement des personnes.

L’Espace économique européen (EEE) :
L’Espace économique européen regroupe quant à lui trois autres États : la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein. Ces trois derniers bénéficient du même accès au marché intérieur que ceux observés par les États membres, bien qu’ils ne fassent techniquement pas partie intégrante de celui-ci comme c’est le cas pour la Suisse.

Les pays des Balkans :
Il y a aussi les pays des Balkans, tels que l’Albanie et la Serbie. Ces derniers ont exprimé leur désir de rejoindre l’Union européenne mais doivent encore remplir certains critères avant d’être admissibles à une éventuelle accession. Les négociations sont en cours avec ces États afin de déterminer le calendrier et les conditions d’une possible adhésion future.

Bien qu’ils ne fassent pas partie intégrante de l’Union européenne, ces différents pays européens participent néanmoins aux relations économiques et politiques avec celle-ci. Les accords bilatéraux conclus entre eux permettent un maintien des liens étroits même s’ils ne jouissent pas du statut officiel de membre.

Les pays ayant une zone euro comme monnaie officielle

Certains pays européens ont adopté l’euro comme monnaie officielle. C’est le cas des pays membres de la zone euro. Cette décision a été prise pour simplifier les échanges commerciaux entre ces États et favoriser leur intégration économique.

Les pays membres de la zone euro sont :

  • L’Allemagne
  • L’Autriche
  • La Belgique
  • Chypre (depuis 2008)
  • L’Espagne
  • L’Estonie
  • La Finlande
  • La France
  • La Grèce
  • L’Irlande
  • L’Italie
  • La Lettonie
  • La Lituanie
  • Le Luxembourg
  • Malte
  • Les Pays-Bas
  • Le Portugal
  • La Slovaquie
  • La Slovénie

Certains autres pays, bien qu’ils n’aient pas encore adopté l’euro, ont toutefois établi une relation étroite avec celui-ci.

Le Danemark, par exemple, bénéficie d’une dérivation fixe vers l’euro (c’est-à-dire que sa couronne est liée à la valeur de l’euro). Le Danemark peut ainsi participer au marché unique sans avoir besoin d’adopter la monnaie commune.

De même, plusieurs petits États insulaires tels que Saint-Marin et Monaco utilisent aussi l’euro en tant que monnaie officielle, mais ils ne font pas partie intégrante de la zone euro en raison de leur taille ou statut particulier.

Toutefois, il y a aussi des exceptions notables dans cette liste. Par exemple, le Royaume-Uni, qui a quitté l’Union européenne en 2020, et la Suède ont choisi de ne pas adopter l’euro comme monnaie officielle. Les raisons pour lesquelles ces deux pays ont décidé de conserver leurs propres devises sont diversifiées. Le Royaume-Uni avait une relation tendue avec l’UE depuis des années avant le Brexit, tandis que la Suède n’a jamais vraiment senti le besoin d’abandonner sa couronne suédoise performante.

Il convient également de mentionner certains États membres qui ne se sont pas encore joints à la zone euro malgré leur inclusion dans l’UE. La Pologne et la Hongrie font partie de cette catégorie. Bien qu’ils aient rejoint l’Union européenne en 2004, ils n’ont pas encore décidé s’ils souhaitent ou non intégrer pleinement la zone euro en tant que monnaie commune.